Lauréat du Bridgeman Artist Award 2019, Ken Nwadiogbu est un artiste multidisciplinaire basé à Londres. Sa pratique intègre à la fois l’hyper-réel et le conceptuel, mettant en œuvre une variété de techniques pour s'engager dans des modes de narration variés.
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"Au cœur de ma pratique et de ma vision artistiques se trouve l'accent mis sur le moi en tant que source première d'inspiration et d'expression... Ma fascination sans fin pour la psyché humaine et la manière dont nous pouvons interpréter nos diverses expériences sont au cœur de mon travail en tant qu'artiste."
Né à Lagos, au Nigeria, en 1994, Ken a suivi une formation d'ingénieur civil à l'université de Lagos, mais il a rapidement développé un intérêt pour les beaux-arts. Nwadiogbu est arrivé à Londres en 2022, après avoir pris la décision de poursuivre ses études artistiques au Royal College of Art. Cette décision a grandement influencé non seulement son approche de l'art, mais aussi sa perception plus large de lui-même et sa façon d'appréhender et de comprendre le monde.
Il utilise souvent de grandes toiles sur lesquelles il crée des couches d'histoires. Les questions qu'il étudie dans son travail comprennent l'identité, le déplacement, l'égalité des sexes et la représentation des Noirs. Ces facteurs sociopolitiques sont à la base de ses œuvres. Il s'appuie sur ces notions pour créer des représentations inventives et intelligentes des questions sociales, encourageant ainsi le public à réfléchir à sa propre position sur ces sujets. Ken est convaincu que "la valeur réside dans la perspective".
Sa dernière œuvre est tirée de photographies que Nwadiogbu a prises au Royaume-Uni, de ses amis, de sa famille et d'autres membres de la communauté noire immigrée. Plutôt que de simplement recréer l'image photographique, Nwadiogbu zoome sur des détails spécifiques, soulignant le résidu émotionnel vif qui persiste après un moment passé.
L'une des intentions fondamentales qui sous-tend la pratique créative de Ken est son aspiration à construire un langage d'universalité émotionnelle, qui résonne au-delà des représentations visuelles traditionnelles. Ce concept est essentiel à son travail, car il cherche en fin de compte à "enquêter sur l'essence même de notre expérience humaine commune". Cela implique la fusion de la réflexion sur les expériences personnelles et l'absorption de commentaires sociaux plus généraux. Ken apprécie la manière dont cet aspect de son art ouvre un dialogue entre l'artiste et le public, créant presque un courant de conscience.
Sa plus grande exposition personnelle à ce jour s'ouvre en octobre à Kristin Hjellegarde. Une série de personnages - rendus dans une palette de couleurs flamboyantes de rouge, d'orange et de jaune - émergent ou s'enfoncent dans des arrière-plans texturés et abstraits. Ce sont les souvenirs personnels de l'artiste nigérian Ken Nwadiogbu, basé à Londres, des portraits de moments éphémères qui se sont gravés dans son esprit et qui continuent à façonner sa perspective du monde qui l'entoure. Fragments of reality, la première exposition personnelle de Nwadiogbu à la Kristin Hjellegjerde Gallery, reflète les expériences de l'artiste en matière d'adaptation à la vie londonienne, de construction d'un sens de la communauté et de nostalgie d'un chez-soi. L'exposition est organisée par Dolly Kola-Balogun en collaboration avec Retro Africa.
Ken a exposé à l'échelle internationale, notamment dans le cadre de l'exposition Ubuntu de Thinkspace à Los Angeles en 2021, de l'exposition A Different Perspective à Retro Africa à Abuja en 2022, de l'exposition d'été de la Royal Academy en 2023 et de la foire d'art africain 1-54 à Londres. Son travail a également été présenté récemment dans "Top Boy", une collaboration avec Netflix et Intermission Films. Il a également reçu le Future Awards Africa.
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